vendredi 7 mars 2014

L'eau du ciel.

L'eau du ciel !

Le cycle de l'eau, les réalisations et activités humaines impactantes, les responsabilités individuelles, collectives, administratives et législatives.


Les précipitations sont les bienvenues, elles rechargent les nappes phréatiques qui alimentent les cours d'eau. Un bon niveau de ces deux éléments est salutaire pour l'approvisionnement en eau des humains.
Des précipitations excessives sur des laps de temps trop courts ou à des périodes inappropriées ( pour les activités humaines ! ) ont des conséquences néfastes pour les activités économiques et l'habitat.

Des intempéries trop violentes, trop longues ont aussi des conséquences désastreuses.

Lorsque les deux phénomènes se conjuguent l'impact est encore plus sévère.

Précipitations excessives et intempéries violentes caractérisent-elles l'époque actuelle ? Il semble que non, pas vraiment ; une plongée dans l'histoire invite à relativiser.

Pouvons-nous les modifier, les déclencher ou les stopper ? Apparemment non. Les expériences plus ou moins farfelues et les processions à grand renfort de cantiques n'ont pas été particulièrement probantes.

Sur quoi pouvons-nous avoir prise alors ? Sur les activités et les réalisations humaines probablement. Activités et réalisations humaines sont soumises à des lois et des règlements dont le point commun est, devrait être, le souci de l'intérêt général, de la durabilité et de la sécurité. Ajoutons que nul n'est censé ignorer la loi.

Cependant, et c'est presque un adage, les lois et les règlements sont faits pour être contournés. Et beaucoup le sont peu ou prou. D'abord par la dérogation (ah, la fameuse dérogation ! ), ensuite par tricherie quand la dérogation se dérobe, enfin par simple négligence.


Donc si on ne peut pas intervenir sur les précipitations et les intempéries, on peut moduler les activités et les réalisations humaines afin que celles-ci ne se transforment pas en facteurs aggravants de celle-là.
Après chaque "crue du siècle" on s'émeut, on enquête, on découvre les dérogations, les tricheries, les négligences. On se scandalise, on accuse, on vitupère, on commissionne et on projette. Et puis, trop souvent ... on oublie ! Jusqu'à la prochaine fois ...

"Le ciel se rit des prières qu'on lui fait pour détourner de soi les maux dont on persiste à vouloir les causes". Bossuet.